15 novembre 2013
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Tes yeux baissés le long des marges
que trace la jeunesse
sur les feuilles du hasard
Pièges tendus parfois, parfois félicité
ombre chinoise rompue
sur le fond de nos nuits
Miroir capitonné, ambre reciselée
pour protéger le cours
de nos petites vies
A la lueur de l'espace qui se fend
la solitude tend
des rets définitifs
alors
tremblent nos certitudes
une voiture passe et attrape nos voix
tuant d'un coup de carapace
nos grandes envolées
nos désirs d'espace
de fameuses destinées.