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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 13:52

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Le silence prend tout l'espace

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 14:18

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Un calme vaste et ample

comme les épaules larges

sur quoi l'on se repose

vibre au son des voix multiples

de nos vies antérieures .

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 16:05

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Que vienne l’ardeur du soir et de ses parfums d’encensoir !

 Tu te pares comme la lune pour charmer ton bien-aimé.


 Femme échappée de la terre, tu voyages dans les brumes

 du mystère des silences, des plis de l’onde, des branches.


 Ton cou évoque des rivages aux grands ciels déployés

 un iris sur tes seins, plus que perle en un collier, pousse jusque

 à tes reins la verdeur de l’été.


 Tes saisons sont affiliées aux premiers jours de l’année

 saisons pleines de tes hanches, à ta taille arrimées.


Ne parle pas, le silence vaut mieux que le dur calame

qui griffe la feuille blanche et le cœur des oubliés.


Ecoute la vague lente et le pas sur l’escalier des heures pâles

et des nuits blanches qui blessent ton bien-aimé.


Et offre à la nuit pleine ta coupe de senteurs vermeilles, des charmes

et de perles nées de tes mains


Pour que s’enivre au matin le cœur de ton bien-aimé.

 

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 11:10

P1070136

Ont-elles peur, ont-elles froid?

Y a-t-il des ombres cachées dessous leurs toits,

des figures humaines qui les hantent?


 

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 16:32

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Des senteurs, parfums d’extase, arômes épicés, effluves exotiques

s’épanouissent en bouquets invisibles jusqu’aux sommets

toujours plus hauts...

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 15:06

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  Toile de fond noire sur nuit bleue -

Un silence tragique

après les débris de l'orage

s'enorgueillit du temps qui passe

L'an proche arrive

Inconnu penché sur sa canne

et dont l'ample manteau de métal

offre aux regards

des brisures d'éclats de lumière

L'espace est devenue charnière

entre deux époques guerrières

 

Les arbres se cassent

et les toits tombent

Le vent nous frappe avant que l'onde

ne nous transporte

sur les rives de l'autre monde -

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 15:06

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 - Je t'apporte -

 

 

Je t'apporte mon sommeil cueilli au bord du Nil

quand la barque de Rê effleure le fil de l'eau,

et quelques souvenirs fleuris pendant la nuit

qui vit naître l'astre roi au cri du batelier -

 

Je t'apporte ma voix aux paroles nouvelles

échangées par les reines dont l'une est magicienne,

et quelques amulettes pour guérir ta peine

que je fis naître jadis au bord de ma douleur -

 

Je t'apporte le temps brandi sur mon chemin

par des mains inspirées et des regards divins,

et quelques lignes tracées sur un vieux parchemin

pour te dire la vie qui nous vient de très loin -

 

Je t'apporte le vent rencontré le matin

au milieu du marais de la mélancolie -

 

J’y ai puisé la force

d'avancer pas à pas

jusqu'à nos lendemains -

 

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 14:40

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Un dimanche après-midi au jardin

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 14:08

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L'encre de tes paroles m'inonde de soleil

Je brille à ton reflet comme un éclat de verre brisé

Et le soir qui s'allonge au creux des vagues

longues   murmure des mots timides et parfois insensés.

Je plonge au fond de ton regard écartelé

tu te penches jusqu'à mon cou immense

je frissonne et tu penses

et ta pensée perdue s'anime à mon regard

Mes hanches s'arrondissent

sous le feu noir qui sourd

du contact naissant de nos désirs mouillés.

 Paru dans: Anthologie de la poésie contemporaine 

    Giovanni Dotoli   Editions Hermann  2011

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 15:22

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Ouvrir les cahiers au vent   de mon humeur et des sens

Travailler comme le semeur   mon désir de voir germer

au printemps

quelques brins d'éternité.

 

Ramasser la feuille d'érable   tombée au pied du grand arbre

Elle meurt si je n'y prends garde   mais parle au milieu des pages

et me révèle à mon heure

le grand large et ma demeure.

 

Le silence évanescent   s'élève jusqu'à la ramure

Où il accroche les chiffons   de mes aubes disparues

pour effrayer les corbeaux

qui se posent sur la toiture

et abîment ma maison.

 

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